Instaurer une franchise sur les dispositifs médicaux et étendre la participation forfaitaire aux consultations des chirurgiens-dentistes comme le veut le gouvernement ? Pour la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase.
Dès l’ouverture du débat sur l’article 18 du Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026, ce mercredi 29 octobre, les amendements de suppression ont commencé à pleuvoir. «Alourdir la charge financière sur les patients dans un contexte de contraction du pouvoir d’achat aura un effet dissuasif sur les consultations dentaires», pointe d’emblée la députée LR Josiane Corneloup. Son collègue PS Yannick Monnet renchérit : «C’est d’autant plus incompréhensible qu’un Français sur trois a renoncé à des soins dentaires ces trois dernières années, pour 56 % d’entre eux c’est en raison de problèmes financiers. Cela ne peut qu’entraîner un plus grand renoncement aux soins.»
«Le plus socialement marqué»
Au sein de tous les groupes politiques, des voix s’élèvent pour dénoncer le «scandale». «L’accès aux s