Loin des lugubres actualités internationales, des catastrophes climatiques et des débats politiques sous influence de l’extrême droite, un secteur tire son épingle du jeu en 2023 : la santé. La recherche, en ébullition après la pandémie de Covid-19, a connu une année particulièrement riche. Nouveaux traitements contre des maladies mortelles, nouvelles technologies dans les vaccins… Libération fait le point sur les avancées majeures qui ont marqué l’année.
L’OMS a approuvé un nouveau vaccin contre le paludisme
Un vaccin efficace, peu coûteux et pouvant être produit massivement. En octobre, le R21 /Matrix-M a reçu la validation de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour prévenir le paludisme chez les enfants à risque. Car la maladie infectieuse – provoquée par le parasite «plasmodium» et propagée par des piqûres de moustiques Anophèles – touche en particulier les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes.
Si un premier vaccin antipaludique, le RTS, S (ou Mosquirix, son nom commercial), a déjà été mis au point depuis 2019, «les doses sont limitées, et tous les pays d’Afrique subsaharienne ne sont pas él