Laurent Thines, professeur des universités et praticien hospitalier en neurochirurgie au CHRU de Besançon, a accompagné la mobilisation des gilets jaunes, qu’il a vue dès novembre 2018 comme «un mouvement de révolte et d’émancipation citoyenne des déclassés de la République». En janvier 2019, face à l’épidémie d’éborgnements, de mains arrachées, de visages fracassés, il a lancé une pétition de soignants afin de sensibiliser l’opinion à la dangerosité réelle des armes utilisées. A la même époque, il s’était engagé au sein du collectif Inter-Hôpitaux pour défendre le système public de santé avant de démissionner en janvier 2020, avec plus de mille autres chefs de service, de ses fonctions administratives afin de dénoncer la marchandisation de l’hôpital. Alors que perdure un mouvement d’opposition au pass sanitaire qui amalgame
Journal d'épidémie
Vaccin, Covid-19 et pass sanitaire : le bon, la brute et le truand
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Journal d'épidémie, par Christian Lehmanndossier
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publié le 27 juillet 2021 à 7h36
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