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Interview

Vaccination en Seine-Saint-Denis : «Une des meilleures solutions c’est de miser sur le sans rendez-vous»

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La pandémie de Covid-19 en Francedossier
En Seine-Saint-Denis, un des départements où la fracture vaccinale est la plus importante, les agents de la Caisse d’assurance maladie multiplient les initiatives pour faciliter la vaccination. Et Aurélie Combas-Richard, présidente de la CPAM, constate «un élan inédit».
Saint-Denis, le 7 avril 2021. Au Stade de France, reconverti en centre de vaccination ("vaccinodrome") contre la Covid-19. (Denis Allard/Libération)
publié le 24 juillet 2021 à 7h38

Plus de six mois après les premières injections contre le Covid-19, le département de la Seine-Saint-Denis (93) rattrape peu à peu son retard dans sa couverture vaccinale : 57,87 % de la population avait jeudi reçu au moins une dose, dans la moyenne nationale, même si, à Paris, ce taux atteint 70,42 %. Aurélie Combas-Richard, directrice générale de la Caisse primaire d’assurance maladie du département, explique la stratégie mise en œuvre depuis plusieurs mois pour résorber ces inégalités.

Plus de six mois après le début de la campagne vaccinale, où en est la situation dans le département ?

En Seine-Saint-Denis, on a toujours eu un décrochage par rapport au reste de l’Ile-de-France. On essaie de le combler et peu à peu on y arrive. Le département dispose de près de 27 centres de vaccination, sans compter tous les dispositifs outdoor qui permettent de mailler le territoire en profondeur. On parle souvent du retard et de la fracture vaccinale, mais il faut aussi parler des petites victoires et se replacer à l’échelle du 93. Si on compare les taux de vaccination antigrippaux chaque hiver, notamment chez les personnes âgées, on n’atteint jamais les 50 %. Pour la vaccination Covid, o