C’est un slogan qu’Emmanuel Macron a asséné sur Twitter vendredi : «Produire le vaccin en France, c’est accélérer la vaccination, c’est renforcer notre souveraineté industrielle et sanitaire. Merci aux équipes de Delpharm pour leur mobilisation. Et bientôt Recipharm, Fareva et Sanofi !» En visite dans l’usine d’Eure-et-Loir, le Président était heureux de pouvoir rabattre le caquet de ceux qui fustigent la lenteur des doses reçues en France, et donc de la vaccination. «Produire, produire, produire !» haranguait-il sur le réseau social une heure avant. C’est sûr, ça sonne mieux que : «Enflaconner, enflaconner, enflaconner !» Car il n’est pas question de «produire» de bout en bout un vaccin Pfizer-BioNTech, mais de réceptionner dans l’usine de Saint-Rémy-sur-Avre ledit produit arrivé en vrac d’Allemagne et de le mettre dans des flacons afin qu’il puisse être utilisé par les centres de vaccination ou les médecins de ville. Pas de production de substances actives, uniquement du remplissage et du conditionnement.
Le sous-traitant suédois Recipharm enflaconnera le vaccin Moderna incessamment sur son site de Monts