Elles avaient levé l’obligation de porter le masque en extérieur après les annonces du Premier ministre le 16 juin. Face à la reprise épidémique causée par le variant delta, plusieurs communes ont décidé de le réinstaurer. En effet, le variant est désormais majoritaire dans plus d’un tiers des départements et il est extrêmement contagieux. Les arrêtés rétablissant le port du masque observés ces derniers temps concernent principalement des zones touristiques. Mais avec des subtilités pour chaque localité. L’objectif : protéger les locaux et les touristes.
Invité sur Europe 1, le maire de Nice, Christian Estrosi, a annoncé vendredi qu’il allait de nouveau imposer le port du masque en extérieur dans certains secteurs de la ville. «Il y aura dans notre pays une quatrième vague. Sera-t-elle dans trois semaines ? Dans cinq semaines ? A la fin de l’été ? D’ores et déjà, nous devons prendre les mesures nécessaires pour nous y préparer», a-t-il avancé.
Les spectateurs du Tour de France masqués en Gironde
Au Touquet (Pas-de-Calais), la ville a annoncé la semaine dernière l’obligation du port du masque jusqu’au 31 août «pour les personnes âgées de plus de 11 ans» dans certaines zones. En Gironde, les spectateurs du Tour de France devront obligatoirement porter un masque. L’arrêté préfectoral concerne toutes les personnes âgées de 11 ans et plus «se déplaçant à pied à Libourne dans les zones spectateurs de départ et d’arrivée ainsi qu’au sein du Fan Park les 16 et 17 juillet». «A Saint-Emilion, dans la zone spectateur d’arrivée le 17 juillet» et «dans un espace de 100 mètres, de chaque côté du parcours du Tour de France, les jours de son passage dans les communes du département».
Dans les Landes, département le plus touché par le variant delta, certaines communes avaient décidé de maintenir le port du masque dans certaines rues. Cette obligation a été élargie «aux zones à forte densité dans les communes les plus touristiques». Il n’est notamment pas possible de sortir à visage découvert jusqu’au 21 juillet dans certains secteurs de Biscarrosse, de 9 heures à 2 heures du matin dans certaines zones de Labenne, dans le centre-ville et les marchés d’Hossegor ou encore du vendredi soir au lundi matin à Mont-de-Marsan.
Des communes qui n’ont jamais laissé tomber le masque
Alors que la France se déconfinait progressivement en juin, les autorités de plusieurs communes avaient décidé de maintenir le port du masque en extérieur. A l’instar de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), où la préfecture a pris un arrêté dès le 18 juin, obligeant le port du masque dans la ville portuaire intra-muros et les remparts de 11 heures à 21 heures. Même chose à Bordeaux, où la préfecture avait décidé de maintenir le masque en extérieur dans certaines rues. Dans la ville de Lille, le masque demeure obligatoire dans les zones piétonnes. Dans tout le département du Nord, il sera obligatoire du 13 juillet à 18 heures au 15 juillet à 8 heures.
Trois semaines après les annonces de Jean Castex, une partie des Héraultais continuent de se couvrir la bouche et le nez en extérieur, comme dans certains secteurs de Béziers, Montpellier, Palavas-les-Flots, Agde ou La Grande-Motte. Dans le département de l’Eure, le masque est resté obligatoire aux abords des gares, des lieux de culte, des établissements scolaires ou encore sur les marchés.