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Variole du singe: «A l’hôpital, on m’a dit d’arrêter d’appeler car il n’y avait pas de traitement»

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LGBT +dossier
Alors que les cas augmentent et que la vaccination préventive vient d’être élargie aux personnes vulnérables, des malades contactés par «Libé» pointent des dysfonctionnements de prise en charge, entre mauvais diagnostic et difficultés à se faire tester.
Santé publique France a recensé 721 cas de personnes atteintes de variole du singe depuis deux mois. (Photo /SPL)
publié le 13 juillet 2022 à 21h40

L’annonce était grandement attendue par les associations LGBTQ +. La Haute Autorité de santé (HAS) a recommandé vendredi qu’une vaccination préventive soit proposée aux groupes les plus exposés à la variole du singe : les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) et les personnes trans qui sont multipartenaires, les personnes en situation de prostitution, les professionnels exerçant dans les lieux de consommation sexuelle. Elle peut être envisagée au cas par cas pour les professionnels amenés à prendre en charge les personnes malades.

Ces consignes seront suivies à la lettre par la Direction générale de la Santé, qui a fait part d’autres annonces lors d’une conférence de presse le même jour. Il faut dire que la courbe des nouveaux malades ne cesse de croître. En l’espace de deux mois, 912 cas d’infection au monkeypox ont été répertoriés dans le pays selon Santé publique France (SPF). Mais ce nouveau pas dans la stratégie de lutte contre la vari