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Blog «Les 400 culs»

Le bonheur se cache-t-il dans l’infidélité ?

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Pendant le confinement, on n’a peu parlé de ces gens qui trichent avec le système : les amoureux clandestins. La sociologue Marie-Carmen Garcia lève le voile sur l’existence de ces millions d’amants et d’amantes qui souffrent en silence.
(Getty Images)
publié le 31 juillet 2021 à 11h30

En temps de confinement et de couvre-feu, on était censé arrêter d’aller voir ailleurs. Mais qui respecte réellement l’injonction du repli familial ? En 2006, la grande enquête sur la sexualité en France dévoilait que 34% des hommes et 24% des femmes avaient vécu des «relations parallèles». La sexualité «hors-couple», notamment celle qui est cachée, fait partie des choses les plus banales du monde. Les autorités ont pourtant pris le parti de dire que l’intérieur du foyer était sans risque, en niant l’existence de ces amours extraconjugales qui sont pourtant si répandues. Quand il existe un trop grand écart entre les principes défendus par une société et la réalité vécue par ses membres, il y a danger. Prenant son rôle de sociologue au sérieux – celui de lanceuse d’alerte – Marie-Carmen Garcia s’est donc fixée un but : montrer qu’il existe un gouffre entre le modèle amoureux dominant et les pratiques réelles des gens. Ces pratiques «à la marge» sont loin de l’être, dit-elle.

«Interprétations pseudo-psychanalytiques»