A revers du fantasme mégalo courant, il y a des hommes qui en veulent «une petite», si possible douce, molle et baveuse en permanence. Ils se désignent sous le nom de «sissy», qui signifie littéralement «poule mouillée». La traduction en français revêt une part de vérité, d’ailleurs, car le but des sissies est d’atteindre un état d’excitation humide chronique.
Troquant l’idéal viril de la «queue» contre celui, féminin, du «clito», ces hommes-poupées modifient leur corps en s’imposant des cages dont les tailles varient entre 8 et 4 centimètres. Les cages sont destinées à leur faire perdre tout contrôle sur l’érection. Sur son blog, SissyKiss explique : «Mon pénis a pris un air faible. Mon rectum est devenu le vrai centre du plaisir. J’ai également noté que quand je suis excité, le plaisir génital provient de la prostate. Je ne bande plus mais je coule de façon abondante.» A l’instar de SissyKiss, les adeptes de «quéquette réduite» («shrinken twinkle») affirment que le bonheur n’est pas d’éjaculer car «l’explosion», disent-ils, est ponctuelle. Mieux vaut dégouliner, dans un état d’ébullition entretenu par des outils de contrainte extrême.
«On s’en sert ou on le perd»
Les plus résolus d’entre eux portent des cages de chasteté en permanence, afin de se réduire eux-mêmes