«Aujourd’hui, nous avons écrit ensemble une page d’histoire pour Le Puy-en-Velay. Pour la première fois dans ce département, dans cette ville, nos couleurs et nos existences ont marché et fait du bruit dans les rues. Nous sommes là, visibles, fier.es et uni·es !», se félicitent les membres d’Arcan, une association de défense des personnes LGBTQI +, sous les arbres des jardins Henri-Vinay, alors que se termine la Marche des fiertés dans un goûter partagé.
Dès 11 heures du matin, militantes et militants s’étaient retrouvés au Béluga, une librairie et tiers-lieu accueillant, pour se maquiller, ajuster les pancartes, échanger et caler les derniers détails de la journée. Cette Pride, ce n’était pas une simple fête : c’était un acte de résistance et de visibilité dans une ville où rien n’était gagné d’avance.
Une première dans une ville symbole
Le Puy-en-Velay, ville de pèlerinage et de Laurent Wauquiez (il en a été maire de 2008 à 2016 et est élu député sur la circonscription), n’avait encore jamais vu passer de marche des fiertés. C’est désormais chose faite. À 15 h 30, une foule chamarrée s’élance depuis la place du Breuil, accompagnée par une batucada enflammé