Comme une traînée de poudre. Dénoncé avec vigueur par les associations LGBT +, promu avec entrain par le courant LGBTphobe… Depuis sa parution le 11 avril, le livre Transmania ne cesse de semer le trouble. Sur les réseaux sociaux, la haine déferle, stimulée par les discours des deux autrices Dora Moutot et Marguerite Stern. Dans le même temps, la riposte s’organise face à ce que de nombreuses voix décrivent comme un discours transphobe décomplexé : certains libraires se refusent à mettre en avant la publication sur leurs présentoirs, tandis que le groupe d’affichage publicitaire JCDecaux a fait savoir que les affiches promotionnelles de Transmania seraient retirées de ses panneaux à Paris et dans d’autres villes françaises, après une vive réaction de la mairie de la capitale. «On ne peut pas invoquer la liberté d’expression lorsqu’il s’agit de discrimination, en particulier transphobe», a justifié auprès de Têtu E