De là-haut, la vue sur Paris est toujours éblouissante. L’ascenseur monte jusqu’à cinquante mètres. Un réseau complexe d’échafaudages et d’escaliers serpente sur les hauteurs de Notre-Dame. «C’est le chantier d’une vie. Ce qu’on fait ici, on ne le refera jamais ailleurs», s’extasie Rémi Pinkiewicz de l’entreprise UTB, chef de chantier de la pose de la couverture du chœur à Notre-Dame. Ses équipes installent les tables de plomb à l’abside (l’extrémité du monument). Six mois avant la réouverture ouverture officielle de la cathédrale, prévue le 8 décembre, le chantier de Notre-Dame approche de son terme.
Un peu plus haut, une poignée de compagnons travaille à l’installation des crêtes de faîtage, de grands feuillages en plomb constituant l’ensemble décoratif qui courra au sommet du toit. Une radio crache un peu de musique. «Cela donne le rythme», plaisante le chef de chantier. Trois crêtes de faîtage ont déjà été posées ; chacune d’elles pèse 350 kilos. «Elles ont été grutées. C’est une opération qui se passe au millimètre près, explique Rémi Pinkiewicz. Les crêtes de faîtage viennent s’enfourcher sur les supports fixés dans la charpente.» Pour mener cette action délicate, couvreurs et grutiers échangent au talkie-walkie.
Plus de 1 000 chênes taillés manuellement
Au loin, au bout du transept Nord, la