D’abord, un constat : en France, l’accès aux soins pour les personnes trans, «très hétérogène», est source d’inégalités et de discriminations. Résultat, elles représentent un public particulièrement à risque face au renoncement aux soins, au recours à l’automédication et aux troubles de santé mentale. Face à ces difficultés médicales, psychiques et sociales, le ministère de la Santé a saisi la Haute Autorité de santé (HAS) en 2021, dans le but d’ériger un cadre officiel à destination des professionnels de santé. Après quatre ans de travail, l’autorité publique indépendante a présenté, ce vendredi 18 juillet, une liste de 152 recommandations pour assurer aux personnes trans «une prise en charge médicale sûre, de qualité et homogène sur tout le territoire», a détaillé Lionel Collet, son président, face à la presse.
Déception
Transitions de genre : des recommandations de la Haute Autorité de santé sans «aucune grande avancée»
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Lors de la marche Resistrans organisée par le collectif TransVNR13 pour lutter contre la transphobie, à Marseille, le 20 juin 2025. (Noemie Coissac/Hans Lucas. AFP)
par Margaux Gable
publié le 18 juillet 2025 à 20h21
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