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Handicap

«Une simple perte de vigilance peut être fatale» : comment expliquer la mort par noyade de trois enfants autistes en une semaine

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Une enfant de 11 ans est morte noyée dimanche 17 août en Seine-et-Marne, après deux décès dans des circonstances comparables la même semaine en France. Des drames qui mettent en lumière les dangers auxquels sont particulièrement exposés les enfants atteints de troubles du spectre autistique.
Dans une étude publiée en 2017, l’Université de Columbia estime que les enfants touchés par des TSA sont 160 fois plus susceptibles de mourir de noyade que les autres enfants. (Philippe Roy/Aurimages .AFP)
par Maelys Courpotin et Julien Grohar
publié le 18 août 2025 à 20h21

Une série noire. Depuis une semaine, trois enfants atteints de troubles du spectre autistique (TSA) ont perdu la vie en se noyant lors de sorties. Lundi 11 août, c’est un jeune garçon de 11 ans qui a ainsi perdu la vie au parc interdépartemental des sports de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne). Quatre jours plus tard, un garçon de 7 ans en colonie de vacances dans l’Allier est mort dans un plan d’eau non aménagé pour la baignade. Dimanche, une jeune fille de 11 ans est retrouvée morte noyée dans une base de loisirs à La Grande-Paroisse (Seine-et-Marne), lors d’une sortie avec un centre de loisirs. A chaque fois, les enfants ont échappé à la surveillance des encadrants ou des maîtres-nageurs. Pour les deux premiers accidents, des enquêtes pour homicide involontaire ont été ouvertes.

Ces drames s’inscrivent dans un contexte