Il y a quelques jours, l’Organisation mondiale de la Santé déclenchait son plus haut niveau d’alerte pour lutter contre l’épidémie de variole du singe. En France, alors que 1 837 cas confirmés, dont 781 en Ile-de-France, étaient recensés, mardi, par Santé publique France (SPF), la campagne de vaccination s’accentue. Thomas, Julien et Léo, tous les trois Parisiens, ont contracté le virus il y a un mois. Aujourd’hui guéries, ces trois personnes homosexuelles témoignent des symptômes visibles et des souffrances, loin d’être anodines, que peut entraîner la maladie. «C’était comme un baiser empoisonné», glisse Thomas, amer. C’est en effet en embrassant un autre homme lors d’une soirée que ce cadre de 26 ans pense avoir été contaminé. Si le virus peut se transmettre par le contact prolongé avec la peau de la personne infectée, il peut aussi être présent dans la salive, les postillons ou encore sur les objets (literie, vêtements, vaisselle, linge de bain).
«Une semaine avant, je m’étais dit qu’il fallait que je me fasse vacciner, se souvient de son côté Léo. Etant gay et ayant plusieurs partenaires, je fais partie des publics les plus exposés.» Selon les données de SPF, 96 % des contaminations concernent aujourd’hui des hommes ayant des relations homosexuelles. En découvrant des lésions au niveau