Une cinquantaine d’associations, syndicats et partis de gauche tentaient d’obtenir l’autorisation de manifester ce samedi 15 juillet. Le rassemblement, interdit par le préfet de police, était prévu à 15 heures place de la République.

Il y a eu une «baisse importante» des dégradations lors des festivités du 14-Juillet sous haute surveillance après les récentes émeutes, indique ce samedi 15 juillet l’Intérieur.

Les festivités du 14 Juillet, ainsi que la plage urbaine, ont été annulés pour «réparer les dégâts des émeutiers», selon la mairie. Les habitants regrettent cette décision qui va toucher des familles déjà souvent privées de vacances.

La métropole du Grand Paris a décidé ce jeudi 13 juillet de décaler l’entrer en vigueur de la troisième phase d’interdiction des véhicules les plus polluants, qui était prévue cet été, pour les véhicules Crit’Air 3.

S’intéresser aux racines des émeutes, telles que le chômage et le racisme institutionnel, ne doit pas mener la gauche à négliger les questions de la sécurité publique, estime le philosophe slovène.

Les trois espaces de baignade, dans le IVe, le XIIe et le XVe arrondissement, seront aménagés et sécurisés, a précisé Anne Hidalgo. Le fleuve doit être dépollué pour les épreuves de natation qui doivent se tenir pendant les JO.

Plaintes des riverains, infractions au code de l’urbanisme, enquête au tribunal de Nice, guerre ouverte avec l’ancien maître d’œuvre : le projet pharaonique voulu par l’ancien émir du Qatar ne cesse d’empoisonner la Côte d’Azur.

La circulation s’annonce dense sur les grands axes routiers français ce samedi 8 juillet pour le premier week-end des vacances scolaires.

En 1994, François Camé avait suivi pour «Libération» une bande de la banlieue lyonnaise durant les violences qui avaient secoué la ville. La résonance est évidente, et presque vertigineuse, entre ce reportage et les émeutes de 2023.

Brutalement pris à partie alors qu’il couvrait pour «Libé» la deuxième nuit d’émeutes à Nanterre, le photographe considère que l’essor des réseaux sociaux a aggravé la défiance de la jeunesse des quartiers populaires envers les médias.

Une femme qui était hospitalisé depuis la déflagration du 21 juin dans le centre de la capitale est morte de ses blessures, apprend-on ce vendredi 7 juillet.

Les parlementaires se sont mis d’accord ce jeudi 6 juillet sur une loi destinée à rassurer les élus locaux, qui craignaient de faire les frais de la lutte contre «l’artificialisation des sols».

A partir de la fin de l’été, un certain nombre de voitures ne pourront plus circuler gratuitement à Londres, lorsque la zone à ultra-faibles émissions qui limite l’accès au centre sera étendue à toute la ville.

La nuit du mardi 4 au mercredi 5 juillet n’a pas donné lieu à des affrontements d’ampleur. Les polémiques se poursuivent sur la cagnotte de Jean Messiha et la possible mort d’une personne lors des violences à Marseille.

Le patron de la Société de livraison des ouvrages olympiques, a fait le point ce mercredi sur les édifices touchés par les émeutes. Plus de peur que de mal au final, mais à un an des JO, la France s’inquiète des retombées sur le tourisme.

Selon le parquet, le décès d’un homme de 27 ans le week-end dernier serait dû à un «choc violent au niveau du thorax causé par le tir d’un projectile de ‘‘type flash-ball’’». Selon son épouse, il prenait des photos.

Geoffroy Roux de Bézieux a déclaré ce mardi 4 juillet que «le premier employeur de la Seine-Saint-Denis» est «le trafic de drogues». Le président PS du département, Stéphane Troussel, a critiqué des propos «aussi faux que stigmatisants».

Macron a proposé de réduire les vacances d’été qui accentuent les inégalités. Mais pour que les écoles puissent fermer en paix, des associations doivent prendre le relais.

Un pompier de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris est mort lundi 3 juillet en tentant d’éteindre un incendie de véhicules à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

Depuis la mort de Nahel, l’extrême droite s’indigne des milliards qui auraient irrigué en vain les quartiers populaires. Mais le problème semble surtout résider dans les rapports entre les rapports entre la jeunesse et la police.

L'élue divers droite de Chanteloup-les-Vignes et vice-présidente de l’Association des maires ville et banlieue dresse un constat sombre de la situation qui s’est détériorée année après année. Et voit l’effet que peut avoir la mobilisation.

Dans le centre de Paris, la soirée de vendredi a été rythmée par des face-à-face entre groupes de jeunes et policiers. Les feux de poubelles et les interventions de la Brav-M n’ont pas empêché les fêtards de vivre leur vie.

Un homme d’une vingtaine d’années est mort ce vendredi 30 juin des suites de ses blessures. Dans la nuit, il avait fait une chute dans des circonstances floues, lors des affrontements à la suite de la mort de Nahel.

Le centre-ville de Montargis a été saccagé par plusieurs centaines de jeunes dans la nuit du jeudi 29 au vendredi 30 juin. A la stupéfaction d’une population partagée entre compréhension de la colère et condamnation des pillages.

La douzième édition du festival d’art contemporain Voyage à Nantes s’ouvre ce samedi alors que son initiateur vient d’être mis en cause pour «recel de favoritisme». Un premier signe d’essoufflement de la politique culturelle à la nantaise.

Depuis des années, la rhétorique de la fracture territoriale oppose les métropoles aux périphéries. Et si, pour remédier aux inégalités, on les regardait plutôt aux échelles locales ?

Pour le sociologue Julien Talpin, le ressentiment exprimé dans les quartiers populaires après la mort de Nahel, mardi 27 juin, est alimenté par la faiblesse des réponses politiques face au racisme et aux violences policières.

Des milliers de Français ont suivi jusque tard la troisième nuit de tensions dans toute la France, entre flammes filmées et smileys déconnectés. Avec une pratique qui relève plus de l’hypnose que de l’information.

Dans la nuit de jeudi à vendredi 30 juin, la ville où a eu lieu la mort de Nahel a encore connu une soirée d’émeutes malgré le renfort d’un blindé de la BRI. Un photographe de «Libé» a été violemment pris à partie et son matériel volé.

Beaucoup comparent, depuis deux jours, l’état d’urgence d’il y a dix-huit ans et les événements à la suite de la mort de Nahel. Les mêmes gyrophares, larmes, cris, feux et propagation. Mais tout a changé, ou presque.

Priorité absolue au piéton : la maire de Paris, Anne Hidalgo, a présenté mercredi un «code de la rue» pour sécuriser la capitale, où les conflits entre usagers de l’espace public explosent.

Une dépouille a été découverte ce mardi 27 juin après la violente explosion qui a détruit un immeuble mercredi 21 juin. Les recherches avaient récemment été relancées pour retrouver une femme portée disparue.

Le président de la République avait passé deux heures dans ce quartier éloigné du centre, dans le nord de la ville. Malgré l’argent versé, les habitants n’ont pas vu grand-chose changer.

Alors que le matériel sportif en libre accès est très majoritairement utilisé par les hommes, élus et géographes invitent à repenser les aménagements pour favoriser une plus grande mixité.

Les recherches se poursuivent ce jeudi 22 juin rue Saint-Jacques après la déflagration survenue mercredi, qui a fait 37 blessés dont 6 en urgence absolue. D’après les premiers éléments d’enquête, le gaz en serait à l’origine.

Un compromis a été trouvé à l’Assemblée, sous la pression du ministre de la Transition écologique, entre obligation de réduire l’artificialisation des sols, et la nécessité de mener à bien la réindustrialisation verte du pays.

De la génération d’images à la conception des projets, voire à leur réalisation, le recours à l’intelligence artificielle pourrait se répandre dans les agences d’architecture. Mais ces outils sont pour l’heure loin de bouleverser le métier.

Un incident «exceptionnel» a paralysé à l’heure de pointe la ligne 4 du métro parisien mercredi 14 juin en fin de journée. Il est jugé suffisamment grave pour que le PDG de la RATP, Jean Castex, demande une enquête interne.

A 88 ans, l’architecte britannique exposé à Beaubourg continue de croire à la dynamique du progrès, loin des doutes de l’époque.

La justice a annulé la modification du plan local d’urbanisme autorisant la démolition partielle de la cité-jardin HLM. Si le maire assure que ce revers ne change rien, les opposants demandent l’abandon du projet.