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Libération
Bien-être animal

A Montpellier, après l’euthanasie des chauves-souris, la lente agonie de la «serre amazonienne» du zoo

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En février, 200 chiroptères ont été tués en raison des conditions inadaptées dans le bâtiment où ils vivaient. Une nouvelle illustration du lent déclin du parc zoologique de la cité héraultaise.
Une chauve-souris sérotine dans le Parc naturel régional des Vosges du Nord. (Michel Rauch/Biosphoto via AFP)
par Sarah Finger, correspondante à Montpellier
publié le 8 août 2025 à 11h15

L’affaire est peu banale. Après l’euthanasie de 200 chauves-souris en février au zoo de Montpellier (Hérault), Eddine Ariztegui, adjoint délégué au bien-être animal à la Ville de Montpellier et coprésident du Parti animaliste, a saisi le tribunal administratif pour dénoncer cette décision municipale prise, affirme-t-il, sans raison valable et sans son aval. Jusqu’ici, cet élu avait réussi à faire entendre sa voix au sein de la majorité municipale et du maire PS de Montpellier, Michaël Delafosse. Mais avec cette affaire de chauves-souris, l’entente a pris du plomb dans l’aile.

«Ce que nous avons réalisé à Montpellier pour les animaux depuis cinq ans est exceptionnel, insiste l’élu. Mais je ne fermerai pas les yeux sur le scandale de ces 200 chauves-souris gazées, d’autant que cette décision s’inscrit en totale contradiction avec une délibération adoptée il y a un an par notre conseil municipal, laquelle excluait l’euthanasie d’animaux pour des raisons non médicales.» L’association Code animal s’est jointe au recours porté par l’élu auprès du tribunal administratif pour non-respect de cette délibératio