L’affaire est peu banale. Après l’euthanasie de 200 chauves-souris en février au zoo de Montpellier (Hérault), Eddine Ariztegui, adjoint délégué au bien-être animal à la Ville de Montpellier et coprésident du Parti animaliste, a saisi le tribunal administratif pour dénoncer cette décision municipale prise, affirme-t-il, sans raison valable et sans son aval. Jusqu’ici, cet élu avait réussi à faire entendre sa voix au sein de la majorité municipale et du maire PS de Montpellier, Michaël Delafosse. Mais avec cette affaire de chauves-souris, l’entente a pris du plomb dans l’aile.
«Ce que nous avons réalisé à Montpellier pour les animaux depuis cinq ans est exceptionnel, insiste l’élu. Mais je ne fermerai pas les yeux sur le scandale de ces 200 chauves-souris gazées, d’autant que cette décision s’inscrit en totale contradiction avec une délibération adoptée il y a un an par notre conseil municipal, laquelle excluait l’euthanasie d’animaux pour des raisons non médicales.» L’association Code animal s’est jointe au recours porté par l’élu auprès du tribunal administratif pour non-respect de cette délibératio