Après trois ans de procès en incompétence et un échec cinglant à la présidentielle, Anne Hidalgo tient enfin sa revanche. La réussite des Jeux, la maire de Paris la vit comme une réussite personnelle, et une victoire dans la «bataille culturelle» que lui ont livrée la droite et l’extrême droite. Mais #SaccageParis et Rachida Dati ne furent pas les seuls à lui savonner la planche : elle règle aussi ses comptes avec la macronie, qui pensait que la capitale lui revenait.
La socialiste de 65 ans aimerait prolonger le plus longtemps possible l’état de grâce des JO. «Je me battrai contre cette idée qu’il faudrait refermer cette parenthèse enchantée», a-t-elle dit à la presse vendredi, avant de recevoir Libération au Carreau du Temple, rebaptisé Paris Media Center le temps des JOP. La maire de Paris promet que l’héritage des Jeux sera durable, et pas seulement matériel. D’où sa décision de laisser les anneaux accrochés sur la tour Eiffel, comme s’il s’agissait d’un porte-bonheur. Au risque de rallumer les hostilités sitôt sifflée la fin de la trêve olympique ?
Les Jeux s’achèvent ce week-end. En tant que maire de la ville-hôte, comment vous sentez-vous ?
Avec les Jeux olympiques et paralympiques, on a vécu des moments exceptionnels qui semb