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Piétons

Déplacements en ville : avant les municipales 2026, comment faire attention à la marche

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Alors que se sont tenues ces jeudi 25 et vendredi 26 septembre à Rennes les Rencontres de la marche en ville, «Libé» explore les manières de soutenir ce mode de déplacement encore souvent oublié des politiques publiques. Il s’agit pourtant du deuxième en France, le premier dans les grandes villes.

Un marquage au sol signale une zone de priorité piéton à Rennes, désignée la grande ville la plus favorable au piéton de l'hexagone. (Quentin Bonadé-Vernault/Agence 43mm pour Libération)
ParLouis Moulin
Chef de service - Société
Damien Dole
Journaliste - Economie
Publié le 27/09/2025 à 12h16

La mésaventure a fait sourire. Lundi soir, à New York, à la sortie du siège des Nations Unies, Emmanuel Macron s’est retrouvé bloqué par le convoi présidentiel de Donald Trump. D’abord infranchissable, le cordon de sécurité a fini par être levé pour ne rouvrir la rue qu’aux piétons. Ce qui a valu au président français une petite demi-heure de marche dans Big Apple. Et si l’image n’était pas si insolite ? La marche est le deuxième mode de déplacement en France après la voiture, et, selon un sondage publié ce vendredi 26 septembre par le collectif Place aux piétons, 58 % des personnes interrogées déclarent marcher davantage qu’il y a deux ans.

La randonnée a le vent en poupe, mais c’est aussi pour leurs trajets du quotidien que les Français marchent – en moyenne douze minutes pour 800 mètres par jour, selon la dernière enquête sur la mobilité des personnes menée par l’Insee et le ministère de la Transition écologique. Et encore, «la marche est très sous-estimée dans les enquêtes», prévient Frédérique Prédali, urbaniste du transport au sein de l’Institut Paris région. Il y a plein de déplacements qu’on fait à pied, qui ne sont pas compt