Il y a un an faisait irruption sur les réseaux sociaux le hashtag #SaccageParis. Plus de 2,7 millions de tweets plus tard, ce mouvement, qualifié par la presse spécialisée de plus grosse «crise numérique» de l’année 2021, continue de pilonner la majorité d’Anne Hidalgo, raillant ses aménagements urbains, moquant sa «novlangue», jetant une lumière crue, aussi, sur ses ratés : la végétalisation des pieds d’arbre en est l’exemple le plus criant. Vrai prénom, faux nom : Quentin Divernois, qui officie sous le compte @QsB75, est un ingénieur de 33 ans. Un Parisien qui roule à vélo et vote Hidalgo. Du moins votait. Il bascule à la fin du premier mandat de la maire socialiste, en 2020, exaspéré par le «dogmatisme» d’une équipe qui, à l’en croire, ne se remet jamais en question et avalise par des consultations «bidon» des projets ficelés à l’avance. Il poste des photos avant/après seul dans son coin, avant de rallier la bannière du mot-dièse lancé le 20 mars 2021 par @Panamepropre, derrière lequel se cache un cadre du privé de 53 ans.
«Le hashtag m’a permis de défendre des choses que je défendais avant sans aucune visibilité», exp