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Punaises de lit au Mucem à Marseille : trois expositions fermées le temps d’une désinfection

Des insectes ont été retrouvés au Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, à Marseille, qui assure que ce n’est «pas un envahissement». Trois expositions sont fermées et le musée est gratuit jusqu’à mercredi 10 juillet.
Le Mucem, en novembre 2023. (Nicolas Tucat/AFP)
publié le 5 juillet 2024 à 7h48

Revoilà les punaises de lit, cette fois-ci dans une prestigieuse institution culturelle de Marseille. Trois expositions du Mucem sont fermées jusqu’à mercredi 10 juillet le temps d’effectuer un nettoyage après la découverte de punaises de lit, a-t-on appris jeudi 4 juillet auprès du musée dont les autres espaces et expositions resteront ouverts gratuitement pendant cette période.

Dimanche en fin de journée, un insecte a été trouvé dans une exposition et l’analyse de l’animal a révélé mardi matin qu’il s’agissait d’une punaise de lit. Pour effectuer un diagnostic, des chiens renifleurs ont ensuite parcouru l’ensemble du musée et ont repéré, dans trois des cinq expositions, «la présence de punaises de lit qui ne sont pas visibles à l’œil nu», explique Pierre-Olivier Costa, président du Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (Mucem).

«Pas de risques de propagation»

«Des sociétés spécialisées vont intervenir à partir de ce week-end, ce qui fait qu’on aura les trois espaces propres et rouverts pour le public, je pense, au plus tard mercredi», précise le président du musée. D’ici là, le musée restera ouvert gratuitement et deux expositions seront accessibles : une nouvelle exposition baptisée Paradis naturistes et une autre intitulée Des exploits, des chefs-d’œuvre. Les spécialistes ont expliqué à l’équipe du musée que la présence des punaises de lit était «vraiment localisée, sur des endroits très précis», et qu’il «n’y avait pas de risques de propagation, donc ce n’est pas un envahissement», assure Pierre-Olivier Costa.

Disparues de la vie quotidienne dans les années 1950, les punaises de lit ont fait leur grand retour depuis une trentaine d’années dans de nombreux pays développés à la faveur de modes de vie de plus en plus nomades, de consommations favorisant l’achat de seconde main et d’une résistance croissante aux insecticides.