40 millions d’euros, à prendre ou à laisser. C’est le message, en forme d’ultimatum, que le président du Paris Saint-Germain, Nasser al-Khelaïfi, a adressé à la mairie de Paris, propriétaire du Parc des princes, dans plusieurs médias ces dernières semaines.
C’était quelques jours après l’ouverture du Mondial. Jusque-là resté muet face aux nombreux articles, publiés notamment dans Libération, le mettant en cause dans la destruction de dossiers compromettants pour le Qatar dans l’attribution de compétitions sportives, «NAK», comme on l’appelle, sort de son silence et donne trois interviews : à l’agence de presse Bloomberg, au quotidien sportif espagnol Marca, puis à l’Equipe. Mais pas pour s’expliquer sur les barbouzeries au PSG : «Pas le temps de parler des petits criminels», balaye-t-il au sujet de ses accusateurs, le lobbyiste Tayeb Benabderrahmane et l’ex-policier du renseignement Malik Nait-Liman. NAK veut causer business. Et l’ancien tennisman de 49 ans vide son sac : il en a assez des atermoiements de la mairie de Paris su