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Libération
Récit

Vente du Parc des princes : dans les coulisses du match Paris-Doha

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Alors que le Mondial touche à sa fin, un affrontement se joue sur la pelouse du stade parisien, qui oppose la mairie d’Anne Hidalgo, qui en est propriétaire, à Nasser al-Khelaïfi, le sanguin patron qatari du PSG, sur fond de désaccord au sein de la majorité municipale sur la ligne à tenir.
La maire de Paris, Anne Hidalgo, et le patron du PSG, Nasser al-Khelaïfi en 2015. (Franck Fife /AFP)
publié le 15 décembre 2022 à 20h08

40 millions d’euros, à prendre ou à laisser. C’est le message, en forme d’ultimatum, que le président du Paris Saint-Germain, Nasser al-Khelaïfi, a adressé à la mairie de Paris, propriétaire du Parc des princes, dans plusieurs médias ces dernières semaines.

C’était quelques jours après l’ouverture du Mondial. Jusque-là resté muet face aux nombreux articles, publiés notamment dans Libération, le mettant en cause dans la destruction de dossiers compromettants pour le Qatar dans l’attribution de compétitions sportives, «NAK», comme on l’appelle, sort de son silence et donne trois interviews : à l’agence de presse Bloomberg, au quotidien sportif espagnol Marca, puis à l’Equipe. Mais pas pour s’expliquer sur les barbouzeries au PSG : «Pas le temps de parler des petits criminels», balaye-t-il au sujet de ses accusateurs, le lobbyiste Tayeb Benabderrahmane et l’ex-policier du renseignement Malik Nait-Liman. NAK veut causer business. Et l’ancien tennisman de 49 ans vide son sac : il en a assez des atermoiements de la mairie de Paris su