Des collégiens s’adonnent au hula-hoop au milieu de l’espace forme, un cuisinier concocte en direct une sole aux topinambours et un gars, dans un coin de hangar, vend des lits bateaux fabriqués à Montreuil (Seine-Saint-Denis)… Bizarrement, nous sommes au Salon des seniors 2025, qui se tient depuis mercredi et jusqu’à ce samedi 15 mars au Parc des expositions à Paris. Une foire annuelle où quelque 40 000 visiteurs sont attendus pour déambuler au gré des 188 stands qui proposent pêle-mêle des machines à auto-acupuncture, des produits financiers de «gestion d’avenir», des abonnements à des revues troisième âge, des formules pour céder son véhicule en mauvais état à des personnes nécessiteuses, des chaussures Mephisto (grosse affluence), des licences pour à peu près tous les sports, des solutions médicalisées pour à peu près tous les maux, des formules voyage pour un grand nombre de pays, des rendez-vous à tous les guichets administratifs relatifs au grand âge et tant d’autres choses encore. Dans cette jungle de présentations, nous nous sommes intéressés à ce que pourrait y trouver un ou une retraitée en mal d’activités. Ou cinq pistes pour occuper ce nouvel océan de liberté de peur qu’il ne se transforme en mer d’ennui.

Pierre-Henri, 75 ans, ancien ingénieur chimiste, a intégré depuis une quinzaine d’années l’association Oteci. Un groupement de 250 bénévoles, tous retraités, ex-cadres supérieurs ou directeurs d’entreprise, chercheurs, médecins, banquiers… «Notre carrière est