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Demain, les Bleus testent leurs ambitions contre l'Angleterre

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publié le 3 février 1995 à 1h28

RUGBY. Demain, les Bleus testent

leurs ambitions contre l'Angleterre Demain à Twickenham, contre l'Angleterre, l'équipe de France de rugby dispute son deuxième match du tournoi des Cinq nations. Une rencontre que tous, joueurs et entraîneur, considèrent comme capitale, pour la victoire dans le Tournoi, pour l'orgueil, pour marquer un point psychologique avant la Coupe du monde en Afrique du Sud.

Sur la pelouse souple du parc de La Voisine, à Clairefontaine, où ils sont réunis depuis mercredi, les joueurs Français, concentrés, silencieux, répètent une nouvelle fois des phases de jeu qu'ils déroulent à un rythme soutenu. Il faut peaufiner les automatismes de libération de balle, soigner les passes, roder de nouvelles combinaisons en touche avec Olivier Brouzet qui sera vraisemblablement sollicité en fond de touche, retrouver peu à peu, et sans tâtonner, cohésion et rapidité. Veillée d'armes classique, en apparence, que le forfait d'Emile N'Tamack (élongation à la cuisse) a momentanément troublé. Philippe Bernat-Salles, le finisseur palois, l'a logiquement remplacé (il était sorti sur blessure lors de France-Irlande l'an dernier) et devra affronter sans trembler Rory Underwood. Avec l'absence du métis Toulousain, le XV de France perd, c'est sûr, un créateur, un de ces imprévisibles frenchies capable, sur une relance, de déstabiliser une défense.

D'ores et déjà, les joueurs et l'encadrement de l'équipe de France, plus tendus, plus réservés que d'habitude, se replient doucement sur

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