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Libération
Interview

Marc Madiot et Charly Mottet «Un coureur arrive en forme quand il le veut»

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publié le 17 mars 1995 à 2h04

le calendrier de la préparation des cyclistes

«Un coureur arrive en forme quand il le veut»

Comment arriver en forme et gagner au tout début de la longue saison cycliste? Tout juste sortis du peloton après une dizaine d'années de route, Marc Madiot et Charly Mottet, le premier coureur friand des classiques de printemps et le second plutôt homme des grands tours de l'été proposent des pistes. Pour comprendre les frilosités des uns et les succès des autres lors des classiques printanières à 24 heures de la «Primavera», Milan-San Remo.

- Est-ce par tempérament qu'on travaille pour être prêt très tôt dans la saison?

CHARLY MOTTET. Non, ce n'est pas essentiel. Souvent, c'est une décision de l'équipe: elle veut briller chez elle, comme les Belges dans les classiques du Nord, les Italiens pour Milan-San Remo... Mais un coureur cycliste peut être prêt quand il le veut. La preuve, Rominger a gagné deux fois Paris-Nice et, cette année, à cause du report à septembre du Tour d'Espagne et des championnats du monde très tard en octobre en Colombie, il ne l'a pas couru cette année.

MARC MADIOT. Il y a quand même une motivation spéciale pour certains. Moi, j'ai toujours aimé les classiques du printemps, les courses en ligne sur une journée, nerveuses et rapides. J'étais moins à l'aise dans les courses à étapes. Cette motivation vous fait aimer rouler l'hiver, même quand le froid ou la pluie font rester les autres à l'abri.

Quel type de préparation doit-on suivre en hiver? Rouler beaucoup (jusqu