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Le nouveau rêve doré du rugby sang et or. Parmi quinze Perpignanais motivés, un inusable Afrikaner: Barend Britz

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publié le 15 avril 1995 à 2h58

Le nouveau rêve doré du rugby sang et or

Parmi quinze Perpignanais motivés, un inusable Afrikaner: Barend Britz. Perpignan, envoyé spécial L'Usap, vainqueur du challenge Yves-Du- Manoir l'an dernier, battu il y a deux ans par Toulon en quart de finale, rôde depuis trois saisons dans les coulisses de l'élite du rugby français. Poussé par un public enthousiaste, par tout un département, l'Usap, malgré de nombreux forfaits pour blessures, a effectué une saison en fanfare. L'équipe entraînée par Paul Foussat, plus expérimentée, plus friande de jeu offensif, pourrait bien cette année renouer avec ses rêves de gloire.

Dimanche, au stade des Costières de Nîmes, elle devra franchir une première épreuve face à Castres pour un match qui se réglera d'abord devant. Et devant, chez ces sang et or qui ont cette année fait plier les plus grands, dont le Stade Toulousain, Barend Britz. Le Sud-Africain du groupe, inusable seconde ligne de quarante ans révolus, est un monument du jeu, devenu en quelques saisons un symbole de l'équipe catalane. Formidable preneur de balles en touches courtes, poutre maîtresse du pack perpignanais, Barend, rebaptisé Marcel par ses coéquipiers depuis sa récente naturalisation française, a réussi en douceur son intégration. Lui, l'héritier de la culture ovale du Transvaal, fief du rugby Afrikaner, a parfaitement trouvé ses marques, son équilibre, sa vraie place dans l'une des équipes les plus typées du championnat de France. Pour y parvenir, il ne suffisait pas