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Libération
Enquête

FOOT, LE MARCHé Des transferts. 1. L'état des lieux de la situation française: morosité et attentisme. La France attend des transferts de fonds Le marché hexagonal se nourrit de rumeurs. Elles ne remplissent pas les caisses.

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publié le 21 juin 1995 à 6h04

FOOT, LE MARCHé Des transferts. 1. L'état des lieux de la situation

française: morosité et attentisme.

La France attend des transferts de fonds Le marché hexagonal se nourrit de rumeurs. Elles ne remplissent pas les caisses.

Morositas. A un mois de la reprise du championnat de France de football, le marché des transferts est quasiment au point mort et les portefeuilles des clubs, soigneusement encadrés par la Direction nationale de contrôle de gestion de la Ligue (DNCG) depuis deux ans, ne s'ouvrent qu'avec parcimonie. La fin de la saison, entre rumeurs et annonces de mouvements importants plus ou moins fondées, avait sans doute plus pour but de tâter le terrain que de s'emballer sur de nouvelles recrues. Sur les 20 clubs de D1, seul Strasbourg affiche aujourd'hui complet.

Etrange situation. Il suffit d'évoquer les appels de pied du PSG en direction de Nantes dès la fin de la saison dernière, pour comprendre qu'entre l'intention et la réalité d'un transfert, les paramètres parasites ne manquent pas. Karembeu, pas plus que Loko, ne sont à ce jour assurés de vivre des jours meilleurs à Paris. Le PSG, par la voix de Michel Denisot, a proposé 15 millions pour le Néo-Calédonien et 10 pour le meilleur buteur de notre championnat. Pas question, a rétorqué le président Scherrer. Et chacun de rester sur ses positions. Pour l'instant.

Et les désirs de changement exprimés par des joueurs n'y peuvent rien. Lorsqu'ils sont encore sous contrat, ils n'ont pas voix au chapitre. Exemple nantais