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Libération

Schumi chez Ferrari, des soucis pour AlesiConfirmation hier de l'engagement de l'Allemand.

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publié le 11 août 1995 à 7h28

A la veille des premiers essais officiels du Grand Prix de Hongrie,

c'est le président du groupe Fiat, Gianni Agnelli en personne, qui a pris la peine de confirmer toutes les rumeurs annonçant le transfert de Michael Schumacher de Benetton à la Scuderia Ferrari la saison prochaine. Il a révélé l'engagement du champion du monde allemand hier en Italie en présence de journalistes à l'occasion d'un match de foot amical de la Juventus. Selon ces journalistes, Gianni Agnelli aurait précisé que «cet engagement a déjà été pris».

Le 28 juillet à Hockenheim, avant le Grand Prix d'Allemagne, Michael Schumacher avait pourtant formellement démenti avoir signé un contrat pour courir chez Ferrari l'an prochain.

Depuis le Grand Prix de France, le bruit insistant d'un contact entre le pilote et l'écurie italienne enflait jusqu'à siffler aux oreilles de Jean Alesi, extrêmement contrarié par cette éventualité. La communication interne n'étant pas brillante à la Scuderia, Alesi ne perçevait que des signes de ce qui se tramait dans son dos. L'Avignonnais entamait en réaction le tour des patrons d'équipe susceptibles de lui donner une voiture compétitive la saison prochaine, son contrat expirant à la fin du championnat en cours. Ses tentatives de mise au point avec Luca Di Montezemolo (président de Ferrari) qui ne se cachait pas de tout faire pour attirer Schumacher, n'ayant jamais abouti, on supputait même l'hypothèse d'un échange de baquet entre les deux pilotes. Alesi moralement accablé par le