Coïncidence ou prévoyance? Au moment où le rugby mondial choisit le

professionnalisme, le championnat de France qui débute samedi et dimanche se resserre à l'élite. Les vingt meilleurs clubs sont regroupés en deux poules de classement où ils s'affronteront jusqu'au 14 avril.

Finie donc l'interminable saison d'automne où grandes et petites équipes disputaient des matchs joués d'avance tant le rapport des forces était disproportionné. Les choses sérieuses commenceront donc d'entrée car l'enjeu est de taille.

Comme le montre le tableau ci-dessus, les clubs qui ont de l'ambition devront absolument terminer aux quatre premières places de chaque poule pour aborder les phases finales dans les meilleures dispositions. Ce qui implique une régularité de parcours sans faille, au vu de la composition des poules. Car si dans chacune on peut deviner, selon les hiérarchies dessinées ces dernières années, les clubs destinés aux premiers rôles, Toulouse et Castres d'abord, pour les autres, à forces égales, la valeur dépendra de la capacité à s'adapter au rythme de la saison.

La complexité réelle de l'organisation de la compétition a, cette année, une qualité. Elle permet de ménager des enjeux à tous les niveaux. Par ordre décroissant: qualification directe pour les huitièmes de finale, maintien et barrage pour la qualification en huitièmes de finale, barrage pour le maintien et la qualification en huitième de finale, descente.

Cette année de rodage au professionnalisme comporte deux enjeux supp