Après Lille, le 24 juin dernier, Lyon et la région Rhône-Alpes sont
désormais candidats à la candidature pour l'organisation des Jeux olympiques de 2004. Raymond Barre (maire de Lyon apparenté UDF) a obtenu lundi, par 57 voix et 16 abstentions, le feu vert de son conseil municipal sur le thème «Les JO sont une chance pour Lyon». Seule la majorité du groupe d'Henry Chabert, ancien adjoint de Michel Noir, fidèle à la position de l'ex-maire, et un écologiste se sont abstenus d'approuver ce choix. «Pourquoi ne pas engager les mêmes moyens pour la création d'emplois durables plutôt qu'à un événement riche en images, mais éphémère?» s'est exclamé le chef de file des noiristes. Préparé depuis six mois par une mission d'études du conseil régional, le dossier de candidature mise d'abord sur la «combinaison des réseaux de ville» de Rhône-Alpes. La région met en avant «les équipements ferroviaires, autoroutiers, aéroportuaires mais aussi culturels, sportifs et d'accueil existants ou programmés dans les dix ans». Ces atouts devraient permettre de réduire à trente minutes le temps d'accès des athlètes à 70% des sites de compétition. L'étude de faisabilité évalue à 11,4 milliards de francs le coût de l'opération. Selon Raymond Barre, cet investissement représente un «risque calculé». Le concours de l'Etat est espéré à hauteur de 44,50%, soit le niveau de sa participation à la Coupe du monde de football. A partir du 28 septembre, le Comité national olympique du sport français ouvrira les do