Bernard Lapasset, président de la Fédération française, a, hier,

réaffirmé son attachement à l'«amateurisme», dévoilant toutefois une certain nombre de mesures à venir qui devraient au moins permettre de clarifier la situation originale du joueur français.

Tout d'abord, s'il reste amateur, le joueur devra signer un contrat d'au moins un an avec un club. Ces contrats individuels seront soumis à l'approbation de la Fédération, qui reste l'autorité suprême. Une autorité qu'elle devrait exercer notamment dans l'examen des dossiers d'éventuels transferts, dont les conditions d'acceptations n'ont pas encore été définies pour la France.

Les contrats de nature publicitaire sont également soumis au bon vouloir de la Fédération si l'image du joueur de rugby est en jeu. En revanche, ce ne sera pas le cas quand un joueur, sur son nom, sans référence au rugby, fera de la pub pour un produit quelconque. Par exemple, Emile N'Tamack a parfaitement le droit de faire des défilés de mode en costume Cerruti sans avertir la Fédération.

Un joueur français peut signer un contrat avec un club étranger et, de fait, bénéficier des avantages d'un statut professionnel, tel qu'il est notamment déjà bien rodé en Angleterre ou dans l'hémisphère Sud.

Enfin, principale nouveauté étudiée dans les prochains jours par la FFR: l'élaboration d'un barème de rémunération de l'international. Soit une grille de «primes» (pour ne pas parler de salaires) qui s'appliqueront aux tricolores en fonction d'une part des résultat