Mardi soir, au cours de son match de Coupe d'Europe contre Nottingham Forrest, Auxerre s'est fait voler. A la trente-troisième minute du match, le gardien anglais Mark Crossley a bien encaissé un but sur la reprise de volée de Moussa Saïb mais, dans la confusion de l'action, l'arbitre italien n'a pas vu la balle franchir la ligne de but anglaise avant que Crossley s'en saisisse. Un «détail» qui n'a, en revanche, pas échappé à l'oeil électronique des caméras de Canal+ qui, sous plusieurs angles et au ralenti, ont montré à des millions de téléspectateurs que l'homme en noir s'était trompé dans son jugement. Une petite méprise qui risque d'avoir de grosses con- séquences pour Auxerre, battu 1 à 0. Mais après tout, la faute fait aussi partie du jeu, et l'erreur est humaine. C'est ce qu'ont tenu à rappeler mercredi la plupart des participants qui sont intervenus au cours du symposium sur le thème «La télévision au service de l'arbitrage dans le sport» organisé dans le cadre du Sportel (Salon du sport et de la télévision).
Présidé par Roland Faure, président de la commission Sport et Télévision du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), ce débat a réuni tout ce que la télévision et le sport comptent d'experts sur ce sujet brûlant d'actualité. Question: compte tenu des énormes progrès techniques et audiovisuels en matière de retransmissions sportives, n'est-il pas temps de corriger autant que faire se peut les limites humaines de l'arbitrage? Réponse: ça se discute...
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