Ce soir à Paris, le Comité national olympique et sportif français
(Cnosf) rendra son verdict dans la primaire qui oppose Lille et Lyon, candidates à l'organisation des JO d'été de 2004. Hier, dans ces deux villes, on fourbissait ses dernières armes et l'on peaufinait son argumentaire.
Lille fera la fête quoi qu'il arrive La délégation officielle, cinq membres, qui viendra défendre le dossier lillois devant le conseil d'administration du Cnosf, reflète précisément la diversité du soutien apporté à la candidature (Libération d'hier). Conduite par le sénateur-maire socialiste Pierre Mauroy, elle sera composée de la présidente du conseil régional, écologiste, Marie-Christine Blandin, de Bruno Bonduelle, industriel, président du comité Grand Lille, de Pierre Lambin, président du comité régional olympique et sportif (Cros), et de Francis Ampe, urbaniste et président du comité de candidature. Elle sera accompagnée, et soutenue, par une cinquantaine de personnes: «Nous aurions bien aimé qu'ils puissent entrer dans la salle, mais ce ne sera pas possible.» Francis Ampe, particulièrement sollicité par les médias hier, explique: «Nous aurons une demi-heure pour défendre oralement notre dossier. Nous le concevons comme une plaidoirie dont je ne peux vous révéler le contenu précis. Ce qui est sûr, c'est que le Cnosf va se marier avec une ville pour plusieurs années, et c'est à nous d'être la plus séduisante possible. Ce n'est pas seulement une question de mensuration, et c'est à nous de me