Lyon,
de notre correspondant «Il y a quatre ans, à une heure près, on a frôlé le dépôt de bilan. Il nous a fallu reconstruire à partir d'un tas de cendres. De bonnes braises rouges étaient toujours là. Il nous a suffi de souffler dessus.» Pour Greg Beugnot, coach de l'Asvel, c'est dans ce «souffle» qu'il faut rechercher l'explication d'une victoire à l'arraché (72-71), obtenue, mardi soir, face aux Espagnols de TDK Manresa. Ce succès vient à point nommé. Greg Beugnot, l'un des artisans du retour du club parmi les «grands» du basket français, redoutait de devoir jouer sa qualification pour les quarts de finale de la Coupe Korac, lors du dernier de poule contre les Italiens de Pesaro dans deux semaines à Villeurbanne. La qualification obtenue sur le parquet du Nou Pavello del congres de Manresa permet d'envisager ce match comme la cerise à poser sur le gâteau d'un début de saison euphorique. Mais il en faut plus pour tourner la tête des dirigeants d'un club qui n'a pas la mémoire courte.
En 1991, «les Verts» étaient exsangues. Candidat à la relance, un nouveau staff propose alors un plan triennal de reconstruction. En misant d'abord sur l'«éthique Asvel». Une singulière alchimie cimentée par les quarante-sept ans d'expérience du club, 15 titres de champion de France (le dernier en 1981), 6 victoires en Coupe de France, 24 participations à la Coupe d'Europe, une finale de Coupe d'Europe (1983). Mais aussi «et surtout», ajoute Bernard Rivalta, conseiller général socialiste et supp