Le plus malheureux de tous doit sans aucun doute être Frédéric
Arpinon, le défenseur messin qui, à la 52e minute, a trompé son propre gardien et offert la victoire à Caen, équipe de deuxième division. Ou bien Youssef Salimi, le défenseur niçois qui, pendant les prolongations, devant son public du stade du Ray, s'est agrippé au maillot du mayennais Samuel Lobé, offrant à Laval, sur penalty, la qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe. Ou peut-être Slavo Muslin, l'entraîneur des Bordeaux, démis de ses fonctions par le président du club, Alain Afflelou, et remplacé par Gernot Rohr après la piteuse élimination des Girondins par Toulon. Il y a aussi Laurent Peyrelade, le Nantais, qui dans la deuxième série de tirs au but, échoue sur Stéphane Porato, le portier monégasque, tout heureux d'offrir à l'équipe de la principauté une place au tour suivant. Il faut dire que l'hécatombe est particulièrement gratinée puisque sept équipes de D1 ont été éliminées en seizièmes de finale de la Coupe de France.
Trois équipes de Nationale 1 ont réussi l'exploit et la palme revient à Thouars, vainqueur 1 à 0 de Martigues, devant 4.000 spectateurs thouarsais. Grâce au but de Roux, rentré en jeu à la 89e minute et qui a marqué dans les prolongations, l'équipe des Deux-Sèvres se qualifie pour la première fois de son histoire pour les huitièmes de finale. Au stade Mayol, c'est Toulon, équipe de N1 également, qui a «tapé», 3 à 2 après prolongations, des Bordelais dépassés par les événements