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Libération

XV de France: on ne prend pas exactement les mêmes

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publié le 7 février 1996 à 1h38

Un changement par ligne, et même deux dans celle des trois quarts,

une charnière toute neuve, c'est ainsi qu'a été remaniée l'équipe de France battue à Edimbourg qui rencontrera l'Irlande le 17 février à Paris.

En première ligne, Califano passe à gauche, son poste à Toulouse, pour laisser la place à droite à Franck Tournaire, le Narbonnais, qui a impressionné en stage avant le tournoi et fait deux bons matchs avec l'équipe de France A. En deuxième ligne, Merle sort et n'est même pas retenu comme remplaçant. «Contre l'Ecosse, il s'est énervé et a fait plusieurs fois la même faute en touche», a dit Skrela, l'entraîneur du XV de France. C'est Benazzi qui le remplace en montant d'un cran. «Il n'a pas été performant en troisième ligne, notamment en défense, a dit l'entraîneur. Il a tout à gagner en deuxième ligne, il pourra aussi bien perforer.» En troisième ligne, Robert Castel arrive. Le jeune Toulousain, deux fois remplaçant, porte les espoirs de l'entraîneur: «J'espère qu'il saura rentrer dans les défenses.»

Mais pour que le jeu soit vraiment transformé, les sélectionneurs ont chamboulé la charnière, en rappelant Accocéberry à la mêlée et en étrennant Castaignède à l'ouverture. «Accocéberry sera le chef des avants, il commandera et décidera des lancements de jeu.» L'absence d'autorité, c'est le premier reproche que l'on pouvait faire à Carbonneau qui, dans le tournoi, n'a jamais joué comme les sélectionneurs l'attendaient. Quant à Castaignède, ils se sont posé une question, selo