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Interview

Pour Fabien Pelous, le 3e ligne c'est le premier de corvéeLe Dacquois dissèque ce poste où la rapidité d'intervention est primordiale.

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publié le 17 février 1996 à 1h09

Il dit: «Le rugby c'est ludique.» Et aussi: «Si je me concentre sur

l'agressivité, je fais des conneries. Je préfère me concentrer sur le jeu. Alors l'agressivité vient ensuite.» Fabien Pelous, troisième ligne centre de l'équipe de France est un très jeune homme, 22 ans à peine sonnés et pas assez de sélections pour faire figure de briscard. Pourtant, cet Ariégeois qui joue à Dax a suivi le cursus complet des bons joueurs: école de rugby à Saverdun, lycée sport-études Jolimont à Toulouse, équipes de France scolaire, universitaire, Espoirs. Troisième ligne centre passeur plutôt que percuteur, il semble correspondre au type d'avant que requiert l'ambition de Jean-Claude Skrela, l'entraîneur du XV de France. En tous les cas, c'est le n$8 le plus technique que l'on avait vu depuis bien longtemps en équipe de France. Il dissèque ce poste prestigieux.

Troisième ligne. «C'est la base de la défense et le relais en attaque: les troisièmes lignes sont les premiers intervenants partout. Les systèmes de jeu reposent donc beaucoup sur eux car une forme de jeu se reconnaît par les lieux d'intervention qu'elle privilégie.»

Défendre. «Les deux troisièmes lignes aile (numéros 6 et 7, ndlr) et le troisième ligne centre (numéro 8) n'ont pas le même rôle mais sont complémentaires. La différence est visible en défense. Le troisième ligne aile côté ouvert monte sur le demi d'ouverture. Le troisième ligne centre lui emboîte le pas, en maintenant un décalage pour couvrir un éventuel retour à l'intéri