Match amical, à Nîmes, France bat Grèce: 3-1

Buts pour la France: Loko (30e, 47e sur pen.), Zidane (49e). Pour la Grèce: Alexandris (5e) Pour le premier match de son histoire au stade des Costières à Nîmes, l'équipe de France aurait pu espérer des conditions un peu meilleures. Quand Bernard Lama et ses coéquipiers rentrent sur la pelouse bosselée et balafrée de multiples saignées, souvenir de récentes inondations, le thermomètre affiche ­2 degrés. Avec en prime un vent violent soufflant dans le sens de la largeur du terrain, on comprend mieux les maladresses qui fleurissent dès le coup d'envoi. Dans un stade où l'on joue à guichets fermés, ce sont paradoxalement les Grecs qui semblent les plus fringants. Cinq minutes de jeu et la défense française est encore bien engourdie. Machlas, 22 ans, glisse en profondeur sur le flanc gauche, pour Vryzas, 22 ans également. Emmanuel Petit est resté baguenauder au centre du terrain et Vryzas a tout le temps pour centrer en retrait. Alexandris est à la réception et marque. Contre toute attente, la Grèce mène 1 à 0. Sur son banc, l'entraîneur hellène n'en revient pas. La dernière fois que Costas Polychroniou a affronté la France, c'était en tant que joueur, en 1958 au parc de Princes. Ce jour-là, il avait perdu 7 à 1 face à l'équipe de Just Fontaine.

Les Français donnent dans le médiocre, et seul le petit Lamouchi émerge dans la froidure. Un premier tir contré par le dos de Youri Djorkaeff, un deuxième contré par Dabizas, le défenseur d'O