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Libération

Les Albatros ramènent le palet et le titre à Brest. En remportant, samedi, le 3e match d'affilée, ils ravissent à Caen la Coupe Magnus de hockey sur glace.

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publié le 1er avril 1996 à 4h46

La saison de hockey vient de s'achever prématurément. Non que Brest

n'ait pas mérité son titre de champion de France au terme de trois matchs remportés d'affilée aux dépens de Rouen, mais parce qu'enfin il semblait que le jeu produit dans cette compétition s'était irréversiblement élevé au regard des saisons passées. Le public aurait bien prolongé le plaisir. Surtout, cette finale a prouvé que Brest n'était pas l'équipe bulldozer que l'on craignait. Et que les hockeyeurs français qui constituent l'essentiel de la formation rouennaise n'avaient pas à rougir face à une équipe qui doit être une des plus solides d'Europe, dotée de joueurs comme le Finlandais champion du monde Peltola.

Benoît Laporte, le coach rouennais, annonçait des parties serrées, elles le furent, extrêmement. 4-3, 4-3 durant les prolongations mardi et jeudi, puis 4-2, samedi, les Brestois souvent dominés sont à chaque fois parvenus à terminer très fort dans les troisièmes tiers-temps. Désignés favoris, les Dragons du capitaine Pierrick Maia furent immédiatement contrariés au soir de leur première défaite à domicile. Un échec et mat à la technique collective de Rouen qui a fait mal au moral comme au physique et qui n'augurait rien de bon pour les deux matchs suivants, sur la petite patinoire de Bellevue, où les virtuoses d'André Peloffy ont leurs repères. Patrick Dunn, attaquant Rouennais, généralement plutôt enclin à sourire de tout, sentait le vent tourner pour lui et les siens après quatre titres consécutif