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Metz malmène et talonne le Paris Saint-GermainLes Parisiens cèdent la première place à Auxerre.

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publié le 1er avril 1996 à 4h46

Joël Muller est un entraîneur qui garde la tête froide. Quand on lui

demande ce qu'il pense de la victoire de son club, Metz, 3 à 2 au parc des Princes face au Paris Saint-Germain, il répond, égal à lui-même: «Il est difficile de juger le PSG car il était privé de Raï, Djorkaeff et de Loko. Nous avons su être réalistes et le PSG a eu un peu de malchance. Cela dit, le PSG est nettement plus fort que nous, tout comme Auxerre. Je ne me fais aucun soucis pour Paris en Coupe d'Europe: ils iront en finale. En championnat, je crois qu'Auxerre est en position très favorable.» Joël Muller la joue modeste, mais il sait qu'une victoire face à Bastia mettrait son équipe sur les rails pour la course au titre quelques jours avant de recevoir Monaco pour un ultime match en retard.

Luis Fernandez, par contre, a bien du soucis à se faire. Son équipe vient de prendre six buts dans les deux derniers matchs de championnat, et ce n'est pas celui face à Metz samedi soir qui va le rassurer. D'abord les absents. Raï, victime d'un claquage à la cuisse droite, peut tout juste espérer jouer le match retour face à La Corogne en Coupe d'Europe. Patrice Loko, touché à une cheville, est toujours incertain pour le match aller de Coupe d'Europe, alors que Djorkaeff, convalescent, sera dans le groupe qui s'envolera cette semaine pour l'Espagne. Privé de ses attaquants de pointe, le PSG a vite montré ses limites, surtout que Dely Valdes est toujours aussi inexistant depuis la reprise du championnat, le Panamé