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CYCLISME. Avec la Flèche wallonne, le peloton pose ses pneus dans les Ardennes

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publié le 17 avril 1996 à 4h04

Les pavés des Flandres et de Paris-Roubaix peuvent tranquillement

retourner à leurs tracteurs. Ce matin, la Flèche wallonne lâche le peloton dans les Ardennes, avec à suivre dimanche prochain Liège-Bastogne-Liège, puis l'Amstel Gold Race le 27 aux Pays-Bas. Des courses moins brutales physiquement mais aussi exigeantes, parce que, même si les montagnes restent des monts, voire des murs, elles mettent en valeur les hommes complets capables de rouler vite tout en répétant les escalades. Témoin, cette Flèche wallonne: sur 200,5 kilomètres, les coureurs devront passer deux fois le mur de Huy en surplomb de la vallée de la Meuse, soit 1.400 mètres de grimpette avec un raidillon à 19%. Puis l'affronter encore une fois pour l'arrivée jugée tout en haut, après une succession de côtes sur la fin du parcours.

L'an dernier, Jalabert avait interrompu une série de 5 victoires italiennes depuis 1990. Mais le numéro 1 mondial ne sera pas au départ de Spa ce matin. Il a préféré reprendre son vélo pour le Tour d'Aragon qui démarre aussi aujourd'hui. Indurain y est aussi.

Pour cette Flèche, les hommes en forme sont Casagrande, Fondriest et son coéquipier Gontchenkov, Zülle ou Montoya. Mais plusieurs équipes misent d'abord sur le nombre, rêvant du triplé, comme la Mapei l'a réalisé à Roubaix et comme la Gewiss l'avait réussi dans la Flèche Wallonne il y a deux ans. Cette équipe italienne dépêche une nouvelle fois des ténors, avec le Russe Berzin, troisième à Huy ces deux dernières années, et Fratt