Menu
Libération

Le Cam et Arthaud sont sur un bateau...

Article réservé aux abonnés
Ils repartent en quatrième position pour la 2e étape de Lorient-Saint-Barth'.
publié le 25 avril 1996 à 3h44

Dimanche dernier, c'est une Florence Arthaud rayonnante qui a débarqué à Funchal avec Jean Le Cam, quatrièmes de la première étape de la Transat Lorient-Saint-Barth', à un peu plus de trois heures de son vieux copain Philou et de son frère Luc Poupon. Sac à terre et tout de suite la cheftaine de la petite troupe: «Maintenant nous allons faire ce à quoi s'emploient beaucoup de marins: aller au bistrot.» Au Formula One, la boîte du coin, Florence s'est tout de suite sentie chez elle, comme la plupart des marins de la Transat en double. Ils ont refait la guerre du golfe de Gascogne à grandes lampées d'absinthe jusqu'au petit jour.

Réparer. Quatre-vingt-quatre heures de neutralisation, ça passe vite. Le temps de faire la fête puis le ravitaillement en produits frais, de tout vérifier, de recoudre quelques voiles et il faut repartir en chapelet, en fonction des écarts d'arrivée. Certains, comme Marc Thiercelin et Eric Drouglazet, changent leur étai, qui s'est brisé en fin d'étape, d'autres installent leurs batteries neuves après avoir été privés d'électronique pendant presque toute la première étape. Philippe Berquin et Hervé Siret colmatent la voie d'eau d'Iphigénie, les couples Le Cam-Arthaud et Poupon-Poupon n'ont quasiment rien à faire tant leurs bateaux sont arrivés nickel à Funchal. Hier matin, Philou et Lucky Poupon ont lancé un défi au golf à Jimmy Pahun et Alain Gautier avant de se plonger dans les cartes météo. Plus que jamais Florence est heureuse d'êtr