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Libération

Quatre packs pour des demis ouverts. Les demi-finales du championnat opposent samedi Toulouse à Dax, Brive à Pau.

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publié le 18 mai 1996 à 5h26

«Arriver en demi, c'est réussir sa saison. Normalement les joueurs

ont l'esprit plus libre. Je pense que le spectacle sera agréable.» C'est le souhait de Jacques Ibanez, entraîneur de Dax. En tous les cas, le match que disputera son équipe samedi, face au Stade toulousain, apparaît comme l'affiche la plus alléchante de l'avant-dernière journée du championnat. Il y aura d'abord une charge émotionnelle, car dans chaque équipe un grand joueur peut arrêter sa carrière selon les choix de la fortune. Le pilier toulousain Portolan espère bien aller plus loin et remporter son dernier titre, le Dacquois Rodriguez, qui se croyait la saison dernière à la retraite, irait bien jusqu'au parc des Princes pour terminer par un premier titre.

L'intérêt sera surtout sportif. Dax est une équipe jeune, dont l'ossature est formée par les juniors champions de France en 1993. Elle a donc des coups de folie, qui souvent sont des coups de maître. Son arrière, Richard Dourthe n'apparaît-il pas comme le joueur le plus entreprenant du championnat? Il réussit tout ce qu'il tente: c'est lui qui depuis deux matchs marque les points de son équipe, coups de pieds ou essais. Cette dynamique se frottera à la détermination toulousaine. Premiers champions d'Europe cette année, champions de France depuis deux ans, les joueurs stadistes aimeraient bien réussir cette série que Béziers n'a jamais accomplie: trois titres consécutifs.

L'autre demi-finale se présente moins bien. Brive et Pau se sont disputé le challenge D