Le ton est donné concernant les cas de dopage supposés ou prouvés de
ces jeux Olympiques: celui du meli-mélo. Début d'information: un premier cas positif a été annoncé hier matin par la commission médicale du CIO. Il s'agit de la Cubaine Estela Rodriguez Villaneva, médaillée d'argent en judo en de plus de 72 kg, et contrôlé positive à la furocémide, un diurétique bien connu. En faisant uriner, ce produit permet de se faire classer dans des catégories inférieures à son poids de croisière au moment des pesées officielles, apportant un avantage de masse au moment du combat. Elle est aussi utilisée comme produit dit «masquant», car elle permet d'éliminer plus vite les traces d'autres produits interdits, tels les anabolisants. L'entraîneur cubain Hilarion Veitla Valdive s'est bien sûr tout de suite ému: «Tous les contrôles effectués sont bons. C'est de la désinformation. Cuba a un gros moral, c'est pour cela que nous gagnons.» Finalement, le CIO a estimé que, compte tenu des circonstances (sport concerné, catégorie de poids et quantité de résidus minime décelée) l'affaire «ne pouvait pas être considérée comme un cas de dopage». La Cubaine a écopé d'un petit avertissement et conserve place et médaille. Quant aux rumeurs concernant la nageuse irlandaise, Michelle Smith, médaillée d'or sur 400 m libre et 400 m 4 nages, et en progression spectaculaire depuis son mariage avec le discobole néerlandais Erik de Bruin, suspendu quatre ans pour dopage, le comité olympique irlandais a deman