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Libération

La D2 dans des eaux calmes. Sochaux semble l'équipe la mieux armée pour la remontée.

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publié le 10 août 1996 à 9h43

A partir de cette année, deux clubs de deuxième division seulement

(contre trois jusqu'à présent) accéderont à l'élite. Mais comme d'habitude, les formations terminant aux 19e, 20e, 21e et 22e places seront rétrogradées en national 1, dont les deux groupes seront réunis dans une unique poule de vingt clubs la saison prochaine. Ces aménagements correspondent au voeu de la FFF et de la Ligue de resserrer le niveau de jeu tout en limitant les disparités de statuts (pros, semi-pros, amateurs) et de budgets, avec l'espoir d'éviter les classements faussés par des dépôts de bilan en cours de saison, comme Valenciennes et Roubaix l'an dernier en N1. Ceci posé, la D2 a connu une intersaison moins agitée qu'en D1. Il y a peu de changement au sein des cinq équipes qui visent la montée: Gueugnon, Martigues, Laval, Toulouse et Sochaux, la plus ambitieuse, qui a recruté deux étrangers, le Croate Pamic et le Portugais Paulo Gomes. Juste derrière ces cinq équipes, Saint-Étienne, Châteauroux, Le Mans et le Red Star pourraient également s'en sortir.

En N1, on surveillera particulièrement deux clubs qui entendent rapidement accrocher le wagon de première classe. D'une part, Saint-Denis-Saint-Leu, dans le groupe A, a été créé de toutes pièces par la fusion de deux clubs de banlieue pour s'approprier le terrain du Stade de France après la Coupe du monde 1998. Dirigé par Dominique Rocheteau, le collectif est déjà confronté aux ambitions de Créteil, en groupe B, dont le budget a été renfloué par l'a