Cinq ans après la finale remportée à Lyon contre les Etats-Unis,
revoilà l'équipe de France de tennis en passe de revivre une belle tranche d'émotion telle que Yannick Noah les affectionne. Dès aujourd'hui, à partir de 13h45, au Palais des sports Beaulieu de Nantes, il reviendra à Cédric Pioline d'entamer la série des cinq matchs prévus contre l'Italie qui, depuis 1980, n'avait jamais dépassé le deuxième tour de la Coupe Davis. Dans cette demi-finale, disputée sur une surface assez lente (Greenset), les Italiens ne semblent pas vouloir partir favoris. Adriano Panatta, le capitaine «azzurro», espère plus une contre-performance de Pioline et Boetsch en simple qu'un exploit du musculeux Gaudenzi, spécialiste de terre battue ou de Furlan qui, depuis plus d'un mois, n'affiche qu'une seule victoire à son compteur. En donnant aux Français 60% de chance d'accéder à la finale, Panatta estime avoir déjà fait presque le maximum en éliminant aux tours précédents la Russie et l'Afrique du Sud. En double, Noah a avancé une paire originale Forget-Raoux, pour contrer le très homogène duo Gaudenzi-Nargiso.
Au même moment, à Prague, la République tchèque recevra la Suède qui a récupéré Stefan Edberg et son fragile tendon d'Achille. Les Tchèques, fort de leur victoire sur les Etats-Unis en quart, se gardent bien de pavoiser. Les parties Korda-Enqvist, suivies de Vacek-Edberg, conféreront certainement au double de samedi Novak-Ulihrach contre Bjorkman-Kulti une importance capitale pour l'access