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Libération

Collins prend son big foot à Monaco Son nouveau club joue ce soir en Coupe de l'Uefa contre Moenchengladbach.

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publié le 29 octobre 1996 à 23h53

Parce que Jean Tigana a été le premier à venir parler à l'increvable

petit Ecossais John Collins lors de ses apparitions avec l'équipe nationale, et en Coupe d'Europe, celui-ci l'a suivi jusqu'à Monaco. Rapidement intégré au football luxuriant de la Principauté, il a, en trois mois appris un français correct, marque et fait marquer des buts en se délectant d'une belle arrière-saison.

«Depuis que je suis là, je n'ai vu la France que du ciel en avion, et jusque-là, je ne connaissais de ce pays que le camping d'Antibes, où j'étais venu passer des vacances avec mes amis quand j'étais jeune.» Des amis qui ne lui ont pas laissé le privilège de savourer en famille ses premiers couchers de soleil sur la mer d'huile qui baigne son nouveau port d'attache. «Quand je suis arrivé ici je me suis découvert plein d'amis. Ils m'appelaient tous d'Ecosse: "Salut, comment ça va? Il fait beau? Est-ce qu'on peut venir passer le week-end? Et puis encore et encore. La maison ne désemplissait pas. ça se calme un peu maintenant. Ma femme se plaît beaucoup ici, et une de mes deux filles va à l'école et commence à parler le français, c'est magnifique!» John Collins sourit facilement. D'avoir jusque-là effectué l'intégralité de sa carrière en Ecosse, lui rend sa nouvelle vie plus douce encore. «Il fait beau tout le temps. J'adore. Toute ma vie, j'ai vécu sous la pluie. Je suis retourné en Ecosse pour un match de qualification pour la Coupe du monde, j'ai été obligé de mettre un manteau», dit-il comme s