Dax envoyé spécial
La journée avait commencé au chaud, dans un salon d'hôtel. Marcel Martin, vice-président de la Fédération française de rugby (FFR), flanqué de Jean-Pierre Bastiat, ex-international dacquois, y affirmait avec force son intention de faire triompher sa liste dissidente face à celle de Bernard Lapasset lors des élections fixées au 14 décembre. Afin de prouver qu'il ferait mieux que de vendre «un ramassis de propositions démagos», Marcel Martin a avancé des idées, dont celle de réformer le système électoral en supprimant le principe «inique» des listes bloquées, en déléguant quelques pouvoirs au niveau des comités régionaux, ainsi que le voeu de chasser le gaspi de la fédération tout en accroissant la politique de partenariat, selon lui bien en deçà des possibilités d'un sport qui véhicule une image qui intéresse les entreprises françaises, notamment dans sa configuration internationale. Enfin, de former une équipe en fonction de compétences, et non d'amitiés plus ou moins particulières, et dont l'action pourra être jugée en toute transparence.
Sur ces bonnes paroles à digérer par les présidents de petits clubs qui bien souvent préfèrent confier leur vote à de grands électeurs, l'intérêt de la journée se déplaçait sous la tente dressée près du stade municipal, où allait se dérouler le banquet d'avant-match. René Bouscatel, le président toulousain, promettait d'offrir une cravate «rouge et noire qui te va si bien» à son homologue dacquois Jean-Louis Bérot pour ass