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Le sport est leur métier (4). Directeur des sports d'une communeFonctionnaire capitaine d'équipe A Mondeville, Yvan Mainini gère une trentaine de personnes.

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publié le 22 novembre 1996 à 1h07

Depuis plus de trente ans, Yvan Mainini héberge un virus tenace, pas

si rare, et plutôt bénéfique: l'amour du sport, côté terrain et côté gestion. Basketteur, il voulait être l'arbitre; entraîneur, il pensait à la présidence de la Fédération; moniteur de d'éducation physique à Mondeville, dans le Calvados, il se disait qu'il y avait quelque chose à faire dans les bureaux de la mairie. A 52 ans, le bonhomme s'est démultiplié et a tout concilié. Le «modeste» joueur de Bayeux a fait trois Jeux olympiques comme arbitre international. Depuis 1992, il monte deux jours et demi par semaine à Paris pour occuper le fauteuil de big boss de la Fédération française de basket. Et, à Mondeville, sa vie de fonctionnaire s'anime du titre de «directeur du service des sports, de la culture et de la communication». C'est là que sa «maladie» se développe allègrement.

Vieux routard. «On ne parle jamais du sport dans les grands plans de décentralisation. Mais la réalité est là: 60% des budgets publics du sport sont gérés par les conseils régionaux, les conseils généraux et les communes. Et le phénomène n'est pas près de s'inverser.» Yvan Mainini parle avec l'assurance du vieux routard de la fonction publique. Maître auxiliaire d'éducation physique dans des lycées et collèges du Calvados en 1964, il poursuit son métier mais rattaché à la fonction publique territoriale à partir de 1969: «Autant de travail, mais plus de flexibilité». C'est que le basket lui demande de bouger beaucoup. Par avancement in