Brive envoyé spécial

Les Barbarians ne sont jamais qu'une addition de talents, une équipe sans prétention, qui parie à chacune de ses apparitions sur la fantaisie pour ramener sur terre les formations les plus ambitieuses. Battue 30-22 samedi, l'équipe «réserve» des Springboks a appris à ses dépens dans le froid piquant du Parc des Sports de Brive que les Barbarians aimaient aussi gagner, et à l'image de leur invité vedette, le Néo-Zélandais Josh Kronfeld, défendre pour gagner. L'agressivité et le savoir faire des avants sud-africains leur a toutefois permis de marquer deux essais en force, deux essais qui montrent que les Boks ont du mal dans l'adversité à chasser leur naturel guerrier. L'équipe type est déjà en route pour Bordeaux où aura lieu samedi le premier test, qui obnubile le coach André Markgraaff. Il mise sur deux victoires autrement significatives contre le XV de France. Rencontre.

Comment avez-vous préparé cette tournée en France?

Nous sommes allés en Argentine parce que c'était un passage obligé par l'International Rugby Football Board, ce n'était pas une visite d'amitié. En revanche, nous avons choisi de venir en France, ce qui change pas mal l'approche. Les Argentins pensaient peut-être que le rugby était resté au même niveau, et ils ont été très déçus de perdre tous leurs matchs, particulièrement ceux contre leurs provinces sur des scores importants. Ils considèrent toujours le rugby comme un sport amateur. Je pense que pour les Français, il s'agit surtout de